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Robert Falcucci
À Saint-Aubin-Château-Neuf vivait Robert Falcucci (1900-1989), peintre de talent dont les sujets, pour beaucoup religieux, sont éclatants de couleurs et animés par une lumière extraordinaire.
C'est lui qui a peint le tableau du Christ guérissant les malades dans l'église du village. Il a aussi obtenu le premier prix au concours d'affiches de la Ligue maritime française en 1917. C'était un peintre, affichiste, illustrateur et décorateur.
Pour en savoir plus, se rendre sur le site qui lui est consacré en cliquant ici
Jacques Mars
Né à Paris le 25 mars 1926, Jacques Hochard (Jacques Mars, de son nom d'artiste) passe toute son enfance dans un petit village de l'Yonne, à Saint-Aubin-Château-Neuf. Il est le Méphisto du Faust de Gounod qu’il interpréta plus de 300 fois.
Il fut un des piliers de la troupe de l’Opéra de Paris et de la salle Favart dans les années 50 et 60. Il est mort dans la nuit du 28 au 29 Avril 2003 et, conformément à ses souhaits, il repose désormais dans le petit cimetière du village de Saint-Aubin-Château-Neuf.
Le Père Alype-Jean Noirot
Le père Alype-Jean Noirot est né à Antony le 15 janvier 1916. Il fut curé de Saint Aubin de 1955 à 2005, cinquante années de présence durant lesquelles il oeuvra pour la restauration et l’embellissement des églises des sept paroisses dont il avait la charge.
Très jeune, il entre à l’école Boulle à Paris pour être ébéniste. Mais après deux ans de service militaire suivi de son rappel pour «la drôle de guerre», il se retrouve prisonnier pour plus de trois ans. Libéré, il rejoint la résistance.
Après la libération et sept années à servir son pays il entre dans la congrégation des Augustins Assomptionnistes où il devient professeur de philosophie, de liturgie et prédicateur. Ordonné prêtre en 1950, il est nommé à Saint Aubin dès avril 1955 où il s’attelle à sa tâche de pasteur : "prendre contact, connaître les fidèles, les instruire de la foi, éduquer les enfants et les jeunes".
Il se consacre à de nombreuses recherches historiques qui le font reconnaître comme historien de grande valeur. Il nous laisse des ouvrages importants tels que «l’histoire de la vallée d’Aillant» en 4 volumes ainsi que «le département de l’Yonne comme diocèse» en 5 tomes. Pour son œuvre, il reçoit le prix Bourgogne ainsi que les Palmes Académiques en 1977.
Le père abbé abrita dans son presbytère à Saint Aubin ses nombreux neveux et nièces et il soutiendra les enfants du village qui disposeront très tôt d’une « salle des jeunes » dans l’ancienne école des sœurs, futur musée «Larcena». Il fut aussi dans les années 2000 à l’origine de la création d’activités destinées à occuper les jeunes de nos villages, association qui deviendra plus tard «Activ’ados».
Le père Alype-Jean Noirot fut un grand ami du peintre Robert Falcucci, autre grande figure de Saint Aubin Chateau-neuf. Ils reposent tous deux dans le cimetière communal.
Jean Larcena
Né à Sens le 10 mars1901, Jean Larcena est issu d'une famille icaunaise et parisienne qui compte nombre de médecins et d'artistes dont le peintre et céramiste jovinien Dominique Grenet.
Il manifeste très jeune ses talents et, marqué par la Grande Guerre, écrit à seize ans son premier recueil de poésie qu'il publie en 1919 sous le titre "De l'Arrière". Il en éditera plus de 25 autres, souvent à compte d'auteur et pour ses amis.
Après une scolarité au lycée de Sens, Jean Larcena poursuit ses études à la Sarbonne et à l’école des Chartes. Il fréquente, dès 1922, les cercles littéraires et poétiques où il rencontre celle qui deviendra son épouse en 1926, Suzanne de Ribier, fille du Proviseur du lycée Lakanal et Directeur de la "Revue des poètes", originaire du Cantal.
En même temps qu'il entreprend une carrière d'Administrateur à la direction des Beaux-Arts, il devient critique littéraire. D'abord rédacteur en chef de "Livre et revues, il est, de 1929 à 1939, l'un des principaux collaborateurs de René Julliard aux éditions Sequana.
Souvent il délaisse la plume pour le pinceau et dessine près d'un millier d'aquarelles colorées et rehaussées de crayon noir. Il traduit sa vision de Paris et d'Ile de France, des bords de mer, du volcan du Cantal, des pays des européens qu'il visite et de sa campagne icaunaise.
Il réside avec sa femme et ses cinq enfants à Paris, au 35 de la rue de Bellechasse, jusqu'à sa mort, le 29 janvier 1967, à quelques semaines de sa retraite, qu'il avait rêvé de Saint-Aubin-Château-Neuf. Il repose dans sa ville natale ou une rue porte son nom, depuis 1987, près du parc du Moulin à Tan.
"Demain, hier ou jadis....
Je ferai en paradis
Des Poèmes."
Jean Larcena